lundi 20 septembre 2010



Le rêve...une librairie comme on aimerait en avoir une auprès de chez soi ou mieux où on aimerait travailler. C'est l'histoire d'une milanaise Emma qui hérite (la veinarde) d'un commerce qu'elle va transformer en librairie spécialisée dans les romans d'amour. Petit à petit elle va y développer des activités. En parallèle, par le biais de la librairie, elle va retrouver un amoureux de jeunesse avec qui elle va entretenir une correspondance.
J'ai beaucoup aimé dans ce livre l'histoire d'Emma , de sa librairie et les personnages qu'on y rencontre. J'ai moins bien accroché sur la relation épistolaire que j'ai parfois trouvé longue et un peu ennuyeuse.
Mais c'est un bon moment de lecture et un livre pour les amoureux des livres et des librairies.
Catherine V.

vendredi 17 septembre 2010

Peine maximale, Anne Vantal


Coup de coeur littérature jeunesse pour ce roman de 300 pages que j'ai dévoré en trois jours. C'est d'ailleurs en trois jours que se déroule l'action qui nous plonge au coeur d'un procès aux assises. Kolia, jeune homme jusqu'alors sans histoire, est accusé de tentative de vol avec violence et d'enlèvement et de séquestration d'un bébé de trois mois. Il plaide coupable. Sa soeur, Léna, est accusée de complicité pour avoir pris soin du nourrisson pendant sa séquestration. Les chapitres se succèdent au fur et à mesure que les minutes et les heures du procès s'égrènent, et nous font découvrir le point de vue d'un protagoniste différent à chaque fois: jurés, président, avocats, seul l'accusé garde son mystère.
Comme dans un documentaire, l'auteur donne à voir le fonctionnement de la justice, mais pas seulement. A travers les questionnements (ou pas!!) des jurés, de vraies questions sont posées: comment juger et se forger une "intime conviction", quelle efficacité à l'emprisonnement, comment punir tout en rendant possible la réinsertion ? Et on se laisse prendre par le suspens du livre en attendant avec anxiété le verdict final...
J'peux pas vous l'amener, il n'est pas à moi :-(
A moins que Christine ne l'ait dans ses rayons...

Stéphanie L