mardi 21 avril 2009

Soudain dans la forêt profonde, Amos Oz


C'est une fable : l'histoire se déroule dans un village, puis dans la forêt qui l'entoure. Les animaux ont déserté les humains, plus un oiseau, plus un chat, une vraie misère. On raconte que Nemi, le dieu de l'affaire, les a emmenés un jour, et qu'il punit tout individu pénétrant la forêt en le faisant disparaître ou en le rendant fou. Deux enfants vont transgresser l'interdiction d'y entrer et découvrir la vérité ... La faiblesse de l'oeuvre, c'est sans doute sa part morale, un peu trop longue à mon goût, mais quel régal dans l'écriture ! On voudrait lire encore une bonne centaine de pages de ces descriptions de forêt ... ensorcelantes :o) ! J'apporte au prochain rendez-vous !
Stéphanie R.

vendredi 17 avril 2009


J'ai glissé ce roman dans ma valise pour quelques jours de vacances et ne l'ai pas regretté, malgré une histoire difficile parfois tragique. D'emblée, le thème de la recherche des origines m'a emballée. Je me suis tout de suite attachée aux personnages si bien décrits dans leurs joies, leurs souffrances, leur recherche de la vérité pour certains, et leur enfermement pour d'autres. Enfant, je me souviens avoir entendu parler de cette période de dictature en Argentine et cette lecture m'a permis de la découvrir avec un regard d'adulte.

Catherine V.

mercredi 15 avril 2009

La grand-mère de Jade

J'avais repéré depuis quelque temps ce bouquin que Catherine a apporté aux derniers buveurs de mots. Même si ce qu'elle en a dit avait un peu refroidi mon envie de le lire, je me suis lancée dans celui-ci en premier et j'avoue que j'ai également été un peu déçue... 
Jade a trente ans et décide de prendre sa grand-mère sous son aile, pour lui éviter la maison de repos. Mamoune, savoyarde octogénaire, arrive donc chez sa petite-fille à Paris. Et une nouvelle vie commence pour toutes les deux. Jade, qui a écrit un roman refusé par plusieurs éditeurs, va découvrir derrière la façade de sa  gentille grand-mère, une femme qu'elle ne connaissait pas, une "lectrice assidue, une amoureuse des livres", qui a toujours caché sa passion des livres, inavouable à l'époque pour une femme de son milieu.
J'aime bien le début du livre et surtout la fin. La fin réserve une belle surprise que je n'avais pas vu venir, pourtant prévenue! Et donne son épaisseur au roman qui sinon serait un peu fade. 
C'est tout de même un beau roman sur la lecture et surtout sur l'écriture. Mais justement, quelque chose me gêne dans l'écriture de cette auteure, et je lui reprocherais ce que son personnage reproche à certains auteurs : "Elle comprenait que certains, tout occupés à s'écouter écrire, n'avaient pas vu disparaître leur histoire derrière la beauté d'une écriture ciselée mais vidée de sa chair."  
Stéphanie L.
  
  

La douce empoisonneuse

Ce n'est pas l'Islande, mais la Finlande qui sert de cadre à cette histoire savoureuse : le topo ? une mamie harcelée par trois bonhommes qui ne sont pas sans rappeler les déglingués de "à poil en civil", se concocte un poison mortel histoire de se suicider si les trois voyous remettent une fois de trop le couvert... C'est très fortiche d'arriver à raconter des scènes parfois dures (une au début en particulier), et en même temps de les faire basculer dans la loufoquerie la plus totale ! C'est léger (il est fort), drôle (si si), plein d'ironie... J'ai trouvé l'ensemble rafraîchissant :o) ! Je l'amènerai à la prochaine rencontre ...
Stéphanie R.