vendredi 21 août 2009

Le chien qui riait, Maud TABACHNICK


Souvent les polars, ça se mange : on en ouvre un et on est pris, plus on lit, plus ça va vite, on le referme avec la sensation de s'être immergé quelques heures, quelques jours, ça s'arrête là et c'est très bien comme ça : pas d'empreinte particulière.

Et bien ce n'est pas du tout le cas de celui-là, et ça m'a beaucoup plu.

Difficile de le résumer sans le simplifier : l'intrigue principale tourne autour de la génèse d'un monstre sanguinaire, un ado, et de sa traque.

J'ai adoré comment le mélange des points de vue brouille les pistes : le vieux flic vociférant sur "les jeunes d'aujourd'hui" qui n'ont plus de morale mais qui est intègre dans ses actes, l'ado justifiant de façon presque audible des actes absolument barbares ... On a de la place pour penser dans ce livre :o).

Et puis il y a le chien ... je ne dis rien, mais ça réconcilie avec la gente canine ;o) ...

Merci Lise, c'était une super intuition !

Stéphanie R.

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