jeudi 26 février 2009
la vie d'une autre
Bon, bon, bon, alors moi j'ai un avis mitigé sur ce livre, l'idée de l'amnésie m'a séduite car il serait intéressant d'oublier (juste un moment ) quelques années de sa vie histoire d'avoir un regard différent et vraiment nouveau sur son existence, d'abandonner un instant la routine et les "vieux dossiers" qui peuvent nous empoisonner le quotidien (quoique personnellement y'en a pas tant que ça...) En revanche j'ai trouvé l'écriture parfois un peu mievre et repetitive. C'est beau l'amour mais besoin d'en faire des tonnes, non?
Helene
L'école de la dernière chance - Cypora PetitJean-Cerf
mardi 24 février 2009
FESTIN DE MIETTE; Marine BRAMLY
ah ah, on ne m'arrête plus maintenant!!!
ce livre nous entraine dans une histoire d'amitié pas banale, qui commence entre deux jeunes filles que tout oppose. on comprend peu à peu la relation particulière qui les lie et on est entrainé dans ce rapport si particulier. on oscille vite d'un extrême à un autre, comme sophie, jeune femme frustrée et admirative de Deya son amie. on peu aussi bien passer de l'amour à la haine, de l'ignorance au machiavélisme...une palette de comportements et de (re)sentiments humains très variée.
je ne dirais pas que c'est de la grande littérature mais on se laisse peu à peu gagner par l'histoire malgré certains moments où on est un peu paumé.
à tenter, je vous le présenterai le 11!
bizzz, Lise
dernières lectures
ça y est!!! j'ai enfin compris le fonctionnement de ce truc!!! oui je suis un peu trop "old scool"!
merci stephanie L. pour tes conseils!
bref, j'ai dévoré Les Invités de l'île de Vonne van der Meer: un pur bonheur mais je m'en mord les doigts, j'aurais adoré le lire pendant mes vacances au bord de la mer la semaine prochaine.
tout se passe dans une maison de vacances qui abrite des tranches de vie au fur et à mesure qu'elle est louée. on entre dans cette maison en même temps que les personnages et on ne veut plus en sortir. ou alors seulement pour aller se frotter à ces paysages nordiques, si froids et en même temps si généreux...un vrai bonheur!
je me garde la suite pour les vacances!
bizzz, Lise
ps: pour mettre la couverture, je ne sais pas comment faire!!!
Noir c'est noir... et extra
Slumdog millionnaire ou Les fabuleuses aventures...
dimanche 22 février 2009
"Pour les assoiffés de livres..."
"Saint-Jean-des-Eaux : une rue principale, quelques ruelles emmêlées autour de l'église. Une place devant l'église. Et, sur la place, entre l'épicerie et le bar-tabac, la librairie. Incongrue, dans ce gros village qui essayait de ressembler à une petite ville. Miraculeuse, pour les assoiffés de livres. Et justement, Pierre le libraire, portait un grand tablier bleu, un tablier de caviste.- Les livres, ça se déguste comme les bons vins, nous a-t-il expliqué plus tard, autour d'un saucisson vin rouge. Je fais de l'oenologie littéraire.Il portait aussi un béret. Et des moustaches en guidon de vélo. Sa librairie s'appelait Les Buveurs de mots. Elle n'était pas grande, mais bourrée à craquer, du sol au plafond, des murs aux murs. On pouvait y rester enfermé et lire sans arrêt jusqu'à la fin de ses jours. Des livres de toutes sortes, tout frais sortis ou sent le vieux et la poussière."Stéphanie L
mercredi 18 février 2009
Les déferlantes- Claudie Gallay
lundi 16 février 2009
La chance elle est pas communiste
Je crois que je viens de trouver l'un de mes gimmicks de lecteurs : y a pas à dire, dès que le langage est un peu fleuri (ou potager ;o), la bonne blague!), je suis conquise, et m'étonnerait pas que j'ai l'objectivité qui chuinte : je crois qu'il y a du bon sentiment pas forcément agréable dans La tête en friche, mais je n'en ai cure, figurez-vous, parce que l'auteure a un joli sens de la formule, et aussi du comique de situations qui fait que je me régale. Allez, je vous en livre un petit morceau, très à propos forcément, en cette période de répertoriage de graines ;) :
Je repense à ce mot, inculte - Qui n'est pas cultivé. Voir : friche - qui m'était venu dans la tête, un jour, pendant que je parlais avec Margueritte. Et au rapport qu'il y a entre la culture des livres et l'autre, des topinambours. C'est pas parce qu'on ne cultive pas un terrain qu'il n'est pas bon pour les patates ou autres. Faut pas croire, c'est pas de bêcher qui rend le sol meilleur : ça le prépare seulement à bien recevoir les semis. Ça l'aère. Parce que si le terrain est trop acide, trop calcaire ou trop pauvre, il prendra pas n'importe quoi, de toutes les façons.
Je sais ce que vous allez me répondre. Vous allez me faire, Et l'engrais ?
L'engrais je vais vous dire : vous pourrez bien en foutre un tombereau, si la terre est mauvaise, elle le restera. D'accord, au bout du compte, et en suant des gouttes, vous en ramasserez trois-quatre, des patates. Grosses comme des billes. Alors que si vous avez une terre grasse, noire, avec des mottes lourdes qui se retiennent aux doigts quand on veut l'effriter, celle-là, même sans engrais, elle vous donnera quelque chose. Sans vous parler du savoir-faire de celui qui jardine. (...)
Ce qui me fait aller vers la conclusion que pour les gens, c'est du pareil au même : c'est pas parce qu'on est inculte qu'on est pas cultivable. Il suffit de tomber sur un bon jardinier. Si c'est un mauvais, qui n'a pas le doigté, il vous gâche.
Enfin, c'était deux ou trois idées qui me sont arrivées sans que j'y prenne garde.
Réfléchir, ça m'aide à penser.
Stéphanie R.
Jean Teulé, c'est pas ma tasse de thé!
samedi 14 février 2009
TONINO
vendredi 13 février 2009
Les microbes commencent à me laisser tranquille ! Je suis dans la lecture de la tête en friche, et c'est chouette ! J'ai laissé tomber l'ami parfait de Martin Suter, avec qui j'ai fini par m'ennuyer : l'écriture blanche, genre sujet-verbe-complément, ce n'est pas vraiment mon truc, et en sortant de À poil en civil, le contraste était un peu trop violent je crois ;) ... J'ai trouvé une petite vidéo où Tonino Benacquista explique comment, le malin, il a nourri à la fois sa tête d'écrivain et son estomac. Ça me donne l'illusion qu'il suffit de trouver le bon job pour écrire un polar bien ficelé, on verra bien si ça marche aussi avec vous !
Stéphanie R.
Tonino Benacquista n'est pas si noir
envoyé par La_Huit
Twist de Delphine Bertholon
Je viens de finir Twist, un roman de Delphine Bertholon, qui raconte la captivité d'une gamine de 11 ans, Madison, retenue prisonnière dans le sous-sol d'une maison. "R" son geôlier ne lui veut pas de mal lui dit-il, juste la garder avec lui. Elle obtient de lui qu'il lui achète un cahier. Elle se met alors à écrire, écrire pour rester en vie. A ce journal s'entremêlent les lettres que sa mère lui écrit, et le récit de Stanislas, qui se perd dans une histoire d'amour malheureuse.
J'ai dévoré ce livre. J'avais craint l'histoire glauque d'enlèvement d'enfant et c'est au contraire, un très beau roman, qui nous parle de liberté et d'aliénation, de la métamorphose de l'enfance à l'adolescence, et surtout de la force et du pouvoir de l'écriture qui permet à chaque personnage de survivre.
Les trois voix de ce roman ont chacune une écriture particulière, et j'ai surtout aimé le journal de Madison. Ce qu'elle y écrit, ce qu'elle choisit de ne pas écrire et ce qu'elle ne peut pas écrire.
Je l'amène à la prochaine rencontre!
Stéphanie L
jeudi 12 février 2009
Merci!
Merci les filles!