PROCHAINE RENCONTRE

Bonjour à toutes, ce petit message pour vous donner la date que nous avons fixée à notre dernière rencontre. Nous n'étions que 4 survivantes à la grippe et au froid alors on a bu un coup à la santé de Lise qui fêtait son anniversaire...On a donc fixé le mercredi 13 janvier même lieu même heure.

Je vous souhaite à toutes de bonnes lectures et fêtes de fin d'année.

Catherine

UN COEUR COUSU

Un gros coup de coeur pour ce "Coeur cousu"...merci Lise. Voici une lecture pour passer un agréable moment entre réalité et irrationnel. C'est une histoire de femmes et de filles dans le sud de l'Espagne au 19e siècle, je pense. Elles se transmettent une boite en bois qui doit leur révéler selon un rite bien particulier leur don. C'est poétique proche du conte, parfois drôle, parfois tragique et toujours émouvant. Une belle écriture.

Catherine V.

Je l'ai trouvé ;)!

Coucou les filles,

je pense avoir trouvé un livre qui peut tourner pour que chacune le lise avant qu'on en parle toutes comme le proposait Catherine. Roman bref, très intense et bien particulier sur lequel il y aura forcément à dire, c'est Ailleurs de Julia Leigh. Je l'ai prêté à Hélène qui l'a lu et me l'a rendu (et tout ça dans la même journée!!). Si d'autres veulent le lire avant la prochaine rencontre, je peux m'arranger pour le faire passer. Sinon, il est peut-être à la médiathèque de Beaupréau...

Stéphanie L

La vague - Todd Strasser

Coucou les filles ;)
j'ai occupé l'après-midi pluvieuse d'hier en lisant La Vague de Todd Strasser.
Je vous resitue l'histoire : un prof d'histoire aux Etats-Unis tente une expérience pour faire comprendre à ses élèves les mécanismes du totalitarisme. Il crée un mouvement qu'il appelle "la vague", avec ses slogans, son salut, ses cartes de membres. Il nomme des élèves chargés de surveiller leurs camarades et instaure une discipline quasi militaire. Et la majorité des élèves se prennent au jeu...
Le livre présente peu d'interêt littéraire : les personnages semblent tout droit sortis d'une série télé, les relations qu'ils entretiennent entre eux aussi. Finalement le seul interêt réside dans le fait que le roman est basé sur un fait réel. Sauf qu'en cherchant un peu sur internet, j'ai découvert que l'auteur s'était inspiré d'un téléfilm qui était déjà une dramatisation de l'expérience réel! Du coup je vais encore hurler à l'imposture!
Stéphanie L

Nous vieillirons ensemble - Camille de Peretti

Après Thornytorinx et Nous sommes cruels, j'ai eu envie de découvrir ce que Camille de Peretti avait écrit d'autre. Nous vieillirons ensemble est un roman qui reprend la "méthode" Perec de La Vie mode l'emploi : l'auteure raconte 24h de la vie des habitants d'une maison de retraite en décrivant l'endroit pièce par pièce.
Lecture agréable et qui peut se lire sans tenir compte de la logique mathématique de l'ensemble. J'ai particulièrement aimé le personnage de Nini, vieille femme atypique et touchante, qui se sent enfermée dans cette maison de retraite où elle ne peut pas mener sa vie comme elle l'entend et fumer quand elle le veut.
J'ai aimé cette lecture mais on est tout de même bien loin de l'intensité de Thornytorinx!
à bientôt pour notre rentrée les filles ;)
Stéphanie L.

Mes ailes de Clémentine CELARIE

Ni roman, ni autobiographie, livre recouvrant un joli bazar à l'image des interviews de Clémentine Célarié. Cela part dans tous les sens, au propre comme au figuré. C'est rempli de sa philosophie de vie, de son humour déjanté, décalé.
Elle nous dit: ses convictions, sa solitude, ses valeurs et intérêts toujours grandissants face à ses enfants. Ce livre bouillonne d'idées, d'énergie, d'amour...cela donne le sourire.
Ce n'est pas de la grande littérature mais seulement l'impression que chaque lecteur est la personne à qui le livre est adressé, qu'il est l'unique.
Clémentine dialogue directement avec lui, redonne l'envie d'avoir envie en la vie!
c'est comme ça que je l'ai perçu. Jakotte

facteur risque de Robin COOK

les buveurs de mots: Facteur risque de Robinb COOK

Laurie et Jack médecins légistes aidés de Lou policier enquêtent sur une série de morts inexpliquées en milieu hospitalier.
Qui sera le prochain sur la liste de ce" sérial killer"?
Laurie qui doit être hospitalisée en urgence, affronte la peur, l'angoisse, les doutes...
Chaque médecin, infirmière est peut-être le tueur. Comment le débusquer?
A lire de toute urgence si on aime arpenter les couloirs aseptisés et respirer l'ambiance qui règne dans le monde médical.

Jakotte

Le chien qui riait, Maud TABACHNICK

Souvent les polars, ça se mange : on en ouvre un et on est pris, plus on lit, plus ça va vite, on le referme avec la sensation de s'être immergé quelques heures, quelques jours, ça s'arrête là et c'est très bien comme ça : pas d'empreinte particulière.

Et bien ce n'est pas du tout le cas de celui-là, et ça m'a beaucoup plu.

Difficile de le résumer sans le simplifier : l'intrigue principale tourne autour de la génèse d'un monstre sanguinaire, un ado, et de sa traque.

J'ai adoré comment le mélange des points de vue brouille les pistes : le vieux flic vociférant sur "les jeunes d'aujourd'hui" qui n'ont plus de morale mais qui est intègre dans ses actes, l'ado justifiant de façon presque audible des actes absolument barbares ... On a de la place pour penser dans ce livre :o).

Et puis il y a le chien ... je ne dis rien, mais ça réconcilie avec la gente canine ;o) ...

Merci Lise, c'était une super intuition !

Stéphanie R.

" les amis d'EMMA" de Claudia SCHREIBER

EMMA vit seule au milieu de sa ferme. Elle voudraitun homme et de l'argent pour sauver ses biens. MAX arrivepar le plus grand des hasards.
Ce récit raconte l'histoire d'amour d'Emma pour ses animaux et sa recherche d'amour.
Tout y est décrit avec tendresse, humour, drôlerie. Cela est parfois "cru" mais jamais vulgaire.
La fin n'est pas celle que l'on imagine.
Histoire triste voire émouvante.
Après mes 2 précédentes lectures, cela fait du bien de ne pas se prendre la tête. D e sourire des petits riens du quotidien, même s'ils ne sont pas toujours "légers".
jakotte

Quelqu'un d'autre

"quelqu'un d'autre" de Tonino BENACQUISTA, faisant parti des lectures du comité de Bopro.

c'est mon 1er BENACQUISTA et j'avoue que le thème de ce livre m'a "chamboulée", car très impliquée par la véracité de cette histoire.

Quel pari fou : devenir quelqu'un d'autre. C'est ce que décide 2 hommes après une rencontre sur le cours de tennis .Ils se donnent 3 années pour y parvenir.Changer de vie: est-ce tout rejeter; se créer une nouvelle vie; ou rêver cette nouvelle vie? Est-ce suffisant pour être quelqu'un d'autre?
Style particulier que cette confrontation de la recherche du "quelqu'un d'autre"par les chemins différents que sont : l'alcool, la chirurgie esthétique, le changement d'identité... Traverser la vie dans un brouillard éthylique pour avoir la force de l'affronter!
Ce livre pose beaucoup de questions, impossible de le lire sans s'interroger sur soi, surtout lorsque l'on se trouve confronter à l'un de ces fléaux.
Comment ne pas se perdre en jouant avec ce qu'on pense dominer et contrôler? Devenir celui qu'on rêve depuis toujours sans jamais oser, de peur de l'inconnu où de l'échec.
Qui des 2 doit exister:le quelqu'un d'autre imaginé; voire mis en place par n'importe quels moyens, ou accepter celui que l'on est?!!!

cette lecture m'a vraiment beaucoup interrogée et a été difficile
Jakotte

Refaire le monde

Les livres se suivent et ne se ressemblent pas. Après avoir dévoré Thornytorinx avec son anorexique boulimique, j'ai dégusté Refaire le monde de Julia Glass (auteure de Jours de Juin qui a circulé cette année). C'est l'histoire, entre autre, d'une femme pâtissière qui fait de magnifiques gâteaux. Ce talent va l'amener à faire des choix professionnels et donc de vie. On retouve dans ce livre un personnage du précédent, celui qui tient une librairie à New York. On entre dans l'intimité de tous les personnages qui deviennent tous de plus en plus attachants et bref je ne me suis pas lassée de ces 700 pages....à déguster sans modération

Catherine V.

les buveurs de mots: " L'insoutenable légèreté de l'être de KUNDERA

les buveurs de mots : L'insoutenable légèreté de l'être de KUNDERA

Une promenade entre PRAGUES, la SUISSE, l'AMERIQUE...pour nous parler de la légèreté, la pesanteur, les mots incompris, l'âme, le corps et bien d'autres sujets concernant les personnages de ce livre.
Entre Tomas, chirurgien libertin et cependant amoureux passionné qui deviendra laveur de vitres, camionneur...
Téréza, ancienne serveuse puis photographe, femme de ferme, qui cherche l'amour "pur"?...
Sabina, artiste peintre, maîtresse de Tomas, la libertine immorale qui incarne la légèreté peut-être?!!!
Franz, qui quitte sa femme pour Sabina, qui elle est éprise de liberté! Et bien d'autres personnages encore tout aussi importants dans le déroulement et l'implication humaine de ce roman. Que de détours dans ces vies tumultueuses nous livre cette lecture. Elle nous apporte et approfondit différentes réflexions sur L' "homme" à l'aide de données philosophiques...
Cela nous amène à définir :"qui est qui et pourquoi"?!!! A poser un regard sur sa vie peut-être? !!!
lecture romancée et parfois intellectuelle , un travail des méninges en cette période de vacances afin que le soleil ne les ramollissent pas trop!

Jakotte

Vers la douceur, françois Bégaudeau

Le dernier Bégaudeau, ce sont les tribulations sentimentales d'une bande de trentenaires genre

• virées en boites
  
• cafés et restos


• qui couche avec qui


• qui quitte qui


• le rugby

Il fait de drôles d'expériences en matière de ponctuation et de construction de phrases (comme la technique du "genre sans ponctuation + liste" illustrée ci-dessus), dont j'ai vainement cherché l'intérêt narratif, mais je ne sais pas, je suis peut-être trop sotte, allez savoir ;o) ! Reste que je n'aime pas trop ça.

J'ai aimé le regard lucide sur les parades amoureuses et les états d'âme qui vont avec, notamment tout ce qui concerne les filles, et je m'étonne franchement qu'on ait pu voir dans le livre de la misogynie. Je crois bien que le livre n'est pas aimable, parce que justement il refuse de faire d'une histoire d'amour autre chose qu'un enchaînement de causes à effets prosaïques et assez prévisibles. Comme avec moi, il prêche une convaincue, je place l'argument dans les bons points ;o) !

C'est parfois drôle, parfois ennuyeux parce que vide ... assez jm'enfoutiste et désabusé, mais pas hypocrite au moins.

Le bouquin m'a été prêté par une copine, je ne pourrai pas le faire circuler donc, mais on ne sait jamais, si l'une d'entre vous l'a dans sa bibliothèque d'été, je serai curieuse de savoir ce que vous en pensez ... Bonnes lectures ensoleillées :o)

Stéphanie R.

Des cornichons au chocolat

Quand j'étais adolescente, j'ai lu et relu ce livre qui trônait au CDI de mon collège. Journal intime d'une ado de 13 ans, prénommée Stéphanie, j'avais adoré et évidemment m'étais quelque peu identifiée.

J'ai halluciné il y a quelques jours en furetant dans une librairie quand je suis tombée là dessus:

Incroyable!!!!!!!! Philippe Labro est le véritable auteur de ce récit!!!!!!! Je n'en reviens toujours pas. C'était une imposture! Durant 24 ans (de 1983 à 2007), tout le monde a cru qu'une ado avait écrit ce livre et puis il y a deux ans, monsieur Labro s'est décidé à dévoiler la vérité.

Alors je l'ai relu. Au début j'étais obnubilée par ce changement de genre. Je trouvais que ça sonnait faux. Et puis je me suis laissée prendre par l'histoire. Et j'ai vraiment apprécié cette relecture. Je ne peux pas avoir un avis objectif : la Stéphanie lectrice de 13 ans, elle, a bien existé et parasite mon regard critique. Et je me suis rendue compte que je me souviens très bien de ce livre!

J'essaye de vous mettre un lien vers une chanson d'Agnès Bihl, qui me fait penser à ce bouquin :
http://www.deezer.com/listen-2713694

Stéphanie L

Océan mer d'Alessandro Baricco

La mer imprenable, indéfinissable, incontournable et pourtant tellement surprenante, tel le personnage principal omniprésent de ce récit.
Lors de cette lecture, nous faisons corps avec la mer.
Elle est racontée, rapportée par chacun des clients de cette pension de famille, comme différentes nouvelles qui se recoupent ou se rattachent.
Roman parfois compliqué mais unique et original, écrit sous forme de poème énigmatique.
Récit très imagé, courant comme les vagues de l'océan mer.
l
voici un extrait:"la mer immense, l'océan mer, qui court à l'infini plus loin que tous les regards, la mer énorme et toute puissante-il y a un endroit, il y a un instant, où elle finit- la mer immense, un tout petit endroit, et un instant de rien."

j'ai eu du mal à accroché au début, mais ensuite je voulais absolument en connaître la fin, je ne regrette pas d'avoir persévérée. le style est un peu particulier; Jakotte

Le sumo qui ne pouvait pas grossir d'Eric-Emmanuel Schmitt

JUN, un adolescent chétif , rebelle et asocial, vit de la vente d'objets de pacotille dans les rue de TOKYO.
Il est chaque jour abordé par un homme qui inlassablement lui répète: "je vois un gros en toi".
Celui-ci lui propose de l'aider.
Après bien des hésitations, JUN décide de lui faire confiance. Chaque jour il va se découvrir, se connaître davantage et dessiner sa vie d'homme grâce à la méditation et au soutien de SHOMINTSU.

lecture sympa Jakotte

Le musée de la sirène de Cypora Petitjean- Cerf

L'histoire insolite d'Annabelle qui "vole" une petite sirène dans le restaurant chinois où elle déjeune.
Elle en deviendra "maître et esclave".
A son retour, elle l'immerge dans son lavabo, puis sa baignoire... au fur et à mesure de sa croissance.
La vie d'Annabelle, n'existe et ne se dessine qu'en fonction des besoins de cette amie particulière, qui lui prend tout son temps...même sa vie de famille se trouve enveloppée et submergée par cette présence.
Le lien qui les unit, pourra t-il les sauver l'une de l'autre?
Roman fantastique et plein d'originalité.
j'ai apprécié Jakotte

Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux - Kate Atkinson

Cadeau d'Hélène pour le swap de cette année, c'est la suite de La souris bleue, roman que j'ai adoré. 

On retrouve Jakson Brodie l'inspecteur privée, en vadrouille à Edimbourg où il accompagne Julia (qui est comédienne) à un festival de théâtre. 

Comme dans le premier, j'adore la construction de ce roman : des récits qui semblent plaqués les uns à côté des autres, qui vont peu à peu s'entrecroiser, s'emmêler pour finir par n'en faire plus qu'un. 

J'aime beaucoup aussi les multiples personnages qui paraissent secondaires mais s'avèrent finalement tous un peu héros du roman. 

Et pour finir un mot sur le ton ironique voire satirique, comme dans La Souris bleue, c'est du polar, mais c'est drôle! Merci Hélène ;-)

Stéphanie L

ALLUMER LE CHAT

Cette fois-ci, j'ai acheté ce livre non pas parce que la couverture me plaisait mais pour son titre...et je ne le regrette pas! ça parle d'une famille un peu déjantée avec des personnages simples auxquels on s'attache très vite. C'est le grand-père, guérisseur,qui veut allumer le chat parce qu'il a l'impression qu'il se fout de sa gueule quand il le regarde.... Ecrit sous forme de chapitres très courts, le lecture est facile et agréable et en plus, c'est drôle.

Catherine V

"le bateau du soir" de VONNE VAN DER MEER

Après "les invités de l'île" ," le bateau du soir" me permet de retrouver certains personnages ou tranche de leur parcours narrée par des proches.
Chacun y va de son anecdote, morceau choisi, d'analyse et de philosophie sur son passé, présent ou de ceux d' êtres chers.
Chacun cherche ou veut mettre des mots aux maux de l'existence, donné un sens à son histoire.
Heureusement "le livre d'or" en sera le témoin.

lecture très agréable en cette période de vacances , un souffle d'air, d'évasion.
J akotte

Le doigt d'Horace, marcus MALTE

Encore un polar ;o), une histoire de vengeance dans laquelle un chauffeur de taxi, Bob, et son copain pianiste de jazz, Mister, font office d'enquêteurs après que le second a croisé un jeune homme malheureux qui lui a confié être l'auteur de trois meurtres ... La trame policière ne casse pas trois pattes à un canard franchement, mais j'ai trouvé les personnages attachants. Je vous livre une petite description peut-être un peu facile dans la caricature, mais qui m'a bien fait rigoler quand même :o) :


"La cliente était une dame d'un certain âge, qui parvenait cependant à ne pas le faire, grâce aux soins conjugués du professeur Schwarb et de Jean-Max. Le premier, apôtre du lifting et grand restaurateur de monuments devant l'Éternel, lui tirait la peau du cou jusqu'au haut du front et le second, coiffeur-paysagiste surnommé "le manitou du scalp" par des langues jalouses, la lui maintenait, cette peau, par le truchement d'un chignon vissé à triple tour et fixé à l'extrême pointe du crâne. Et cette pauvre coquette avait tant et tant fait tirailler sa peau vers le haut, qu'elle avait fini par avoir la bouche à la place du nez, ce qui lui causait parfois quelques désagréments, lorsqu'elle se mouchait sans y prendre garde, par exemple ..."


Bonnes vacances à celles qui profitent à partir d'aujourd'hui ;o) !

Stéphanie R.

Thornytorinx

Après l'article de Stéphanie, j'ai eu envie de lire ce récit autobiographique à mon tour. Et j'ai pas été déçue! Intense du début à la fin, ce récit vous prend aux tripes (c'est le cas de le dire!). J'ai eu la nausée quasiment tout le temps, c'est violent, sans complaisance et en même temps j'ai adoré. L'écriture de l'auteure donne une force incroyable à ce témoignage. A lire!!

Stéphanie L

Le mec de la tombe d'à côté - Katarina Mazetti

Moi aussi je l'ai lu ;-), je l'ai emprunté à Catherine aux derniers buveurs de mots. Et j'ai beaucoup aimé. Les narrateurs alternent, on découvre donc le point de vue de chacun des deux personnages sur l'histoire qu'ils sont en train de vivre et c'est très drôle (bah oui ils ne vivent pas les choses tout à fait de la même façon ;-)) Seule la fin m'a un peu déçue...

Stéphanie L 

Voir tous les articles sur un même livre ...

Salut les filles,

Un petit truc en plus à faire quand on publie un article : ajouter le titre du livre dans la case "libellé" (voir l'image ci-dessous ;o) !) : cela nous permettra de retrouver, en cliquant sur le titre dans le nuage de libellés de la colonne de gauche, tous les articles écrits sur un même livre :o) !

Le mec de la tombe d'à côté - Katarina Mazetti

C'est la rencontre de 2 êtres que tout sépare, culture, rang social, travail, priorités du quotidien... dans un lieu "insolite": le cimetière.
Chacun avance à son rythme, recule parfois devant l'incompréhension, la difficulté de la vraie rencontre avec l'autre.L'aspect vestimentaire, l'attitude, l'aptitude à être!
Car il est parfois plus facile de communiquer par la dérision voire l'auto dérision.
Ce livre nous rapelle la complexité de l' "Homme" et la "Femme".
Agréable moment de lecture.
Merci Stéphanie pour ce choix
biz à bientôt, Jakotte.

Thornytorinx, Camille DE PERETTI

Cette nuit j'ai lu Thornytorinx, qui a circulé parmi nous je crois il y a un moment, et qu'une copine m'a prêté il y a une semaine : fascinant et repoussant à la fois. Clairement, le "pacte autobiographique" (comme on dit chez les profs, je vais encore me faire chambrer ;o) !) est respecté : elle se peint sans détours, elle raconte tout de sa maladie (la boulimie-anorexie), elle ne s'épargne pas, et sa sincérité m'a vraiment séduite. Évidemment, il y a des passages difficiles à avaler (jeu de mots hilarant, hein ;o) !) ; je me suis fait une petite pause dans la lecture vers 4h00 ce matin pour manger une grosse assiettes de pâtes-ketchup, c'était un peu vital vu le sujet ! Reste que le livre est percutant, et j'ai senti la douleur, la colère et la frustration de la narratrice à chaque page.

Stéphanie R.

La note noire, Costantini

Du noir du noir en guise de lecture de vacances : dans ce roman, tous les ingrédients du polar façon roman de gare (c'est un compliment !) sont réunis : des chapitres courts, un narrateur flic désabusé aux formules fleuries et lapidaires, des rebondissements, un rythme qui va s'accélérant, et de la surprise quant à l'identité du meurtrier à la fin ! Juste un reproche : le jazz et l'arrière-plan politique me semblent juste des prétextes pour faire "couleur locale".

Stéphanie R.

Ma femme de ta vie de Carla Guelfenbein

Je viens de terminer ce roman chilien qui m'a beaucoup plu.

Le récit se partage en deux temps et deux lieux :

Le roman démarre au Chili en 2001 où les trois personnages principaux se retrouvent après 15 ans de séparation et de silence. On repart alors en 1986, à Londres pour découvrir quels événements les a séparés. Il est question d'amitié, d'amour, de trahison. Les personnages prennent de l'épaisseur au fur et à mesure du récit en n'étant pas toujours ce que l'on croit qu'ils sont, où en étant tout simplement différents selon le point de vue adopté.

Une belle et tragique histoire, un bon moment de lecture.

Stéphanie L.

Le coeur glacé

Un petit mot sur cette belle fresque espagnole...1000 pages, gros pavé avec quelques longueurs mais une belle histoire d'amour, de famille, de secrets de famille et des personnages attachants (même les moins sympathiques) sur fond de franquisme et d'exil. Une bonne et longue lecture de vacances.

Catherine V.

L'homme qui plantait des arbres, GIONO

Je l'ai lu en rentrant de notre dernière rencontre mercredi : c'est tout simple, ça se lit à toute vitesse, et c'est plus profond que c'en a l'air ; plus qu'une fable sur l'écologie, j'y vois la philosophie d'une vie, cette manière de s'atteler à une tâche qui ne se commente pas, rester opiniâtre, et fuir les lauriers. J'ai aimé.

J'ajoute quelques mots sur le lézard lubrique de Melancholy Cove, mais pas des tonnes dans la mesure où je l'ai présenté mercredi dernier ;o) : j'aime décidément bien ce livre pour sa loufoquerie (j'en ai déjà parlé), mais aussi pour ses personnages ; tous absolument inadaptés et à côté de la plaque juste comme il faut.

Voilà, bonnes lectures :o)

Stéphanie R.

La Souris Bleue - Kate Atkinson

Bonne pioche pour ce roman dont je n'avais jamais entendu parler avant qu'Hélène ne nous le présente aux derniers buveurs de mots. Comme elle, j'ai adoré.

Plusieurs histoires s'imbriquent : des histoires de meurtres jamais résolues qui vont être confiées à Jackson, détective privée. Polar original par sa forme : alternance de points de vue, d'histoires, bonds en avant de plusieurs années qui permettent de retrouver les personnages longtemps après; mais aussi par l'ambiance qui y règne, à la fois drôle et inquiétante.

Belle découverte!

Stéphanie L.

swap

Salut les filles,

le tirage au sort a été fait, vous allez recevoir dès ce soir le nom de la personne dont vous devez vous occuper pour le swap du 1er Juillet ;-) 

N'oubliez pas, pour que tout le monde ait son petit cadeau à la prochaine rencontre ;-)

Stéphanie L 

hétéroclites ;-)

Voilà mes dernières lectures.

Très vite avalé, le livre d'Anna Sam, Les tribulations d'une caissière, m'a un peu déçue : un peu trop caricatural à mon goût, je trouve qu'il perd de sa crédibilité. C'est dommage parce que sur la grande distribution, y'a pourtant matière à critiquer sans forcer le trait!

La lionne blanche de Mankel m'a bien plu même si l'histoire qui se déroule à la fois en Suède et en Afrique du sud, durant l'apartheid, traîne un peu en longueur par moment...

Et pour finir, l'histoire de la grande blonde qui se sent une petite brune... Mouais... Nelly en avait tellement bien parlé qu'elle m'avait intriguée. Mais j'avoue que je n'ai pas trop accroché à l'histoire...

Voilà, je sais, je ne suis pas très enthousiaste en ce moment!!

Stéphanie L

connexions leslie larson

Ce roman nous immerge dans la la vie de plusieurs américains dépouillés de leurs illusions qui, malgré tout s'efforcent d'y croire. A un moment donné de leur vie, une connexion les fera se rencontrer, d'où le titre je présume.
Ce livre se lit bien avec ce qu'il faut d'accroche pour maintenir l'intérêt. Maintenant on retrouve dans ce bouquin les images caricatures séries américaines télévisées. Sous couvert d'un malaise sociale, la vie de ces protagonistes représentants en partie une classe sociale spécifique au pays et à son histoire.
voila,la prochaine fois je vous joint l'image du livre mais vous devinez qu'il va me falloir appréhender la chose à ++++++++++ bisous

Claire

le serrurier volant tonino benacquista

Ave les filles j'ai réussi, comme quoi il faut persévérer.
J'ai dégusté deux bouquins tout d'abord ,le serrurier volant de tonino benacquita,illustré par tardi.
Un écrit poétique ,simple et fluide ,agréable judicieusement illustré par les traits de tardi qui a su choisir le coloris adoc.
La description psycho de marc personnage principal de l'histoire ,bourrée de paradoxe est un pur chef d'oeuvre.Je me suis régalée,d'autant plus que ce bouquin aborde une certaine philosophie de la vie qui me touche beaucoup.Je le plébiscite .
claire

L'heure du pendu de Leslie Glass

Bonjour à toutes,

voici ma dernière lecture: un policier eh! oui.
cette intrigue policière m'a plongée vers une destination inconnue: la face cachée de la nature humaine.
Le criminel n'est pas toujours celui qu'on croit, même si tous les indices semblent le désigner.
Je me suis retrouvée suspendue à cette lecture autant qu'aux personnages.
à bientôt, 

Jakotte

Millenium, le film

Je suis allée à mon tour voir Millenium au cinéma. Comme Catherine je dirais que moins de 12 ans, c'est vraiment limite!! Les scènes de violence (Lisbeth et son tuteur surtout) ont vraiment été insupportables pour moi. 

Finalement, je trouve que le film révèle aussi bien les qualités du bouquin que ses faiblesses. L'intrigue par exemple n'est quand même pas bien original et dans le film, ça m'a sauté au yeux. Par contre j'ai adoré retrouver les deux personnages principaux, Lisbeth et Mickaël. C'est ce qui m'avait vraiment plu dans le roman, des personnages originaux, surprenants et en même temps suffisamment bien construits pour être crédibles, et c'est ce que j'ai retrouvé dans l'interprétation des deux acteurs.

Stéphanie L.

dernières lectures

J'ai profité de cette belle journée pour dévorer: "les tribulations d'une caissière" d'Anna SAM

Bienvenue à toutes dans la grande distribution.
L'hôtesse de caisse dans sa tenue "glamour" vous accueille d'un bonjour souriant au milieu de la ligne de caisses:"le clan des mémés".
Caissière, vous êtes à l'un des postes les plus enviables pour profiter de toute l'étendue de la bêtise humaine.
ex: cette mère qui dit à son enfant chéri:"Tu vois chéri, si tu ne travaille pas bien à l'école, tu deviendras caissière, comme cette dame." Mais moi, j'ai quand même BAC +5 en littérature, pourrais-je rétorquer,mais voilà, cela ne se fait pas;n'est-ce pas?
Les soldes, une très belle invention pour faire dépenser de l'argent, même à ceux qui n'en ont pas.
Et voilà, comment on se retrouve tous et toutes au beau milieu de cette truculente lecture.
Que du bonheur, à consommer sans modération.

biz et à mercredi , Jakotte

nouveau changement!

Salut les filles, 

nouveau changement de date : cinq d'entre nous ne pouvaient être présentes demain soir. On reporte donc à nouveau d'une semaine.

Pouvez-vous me confirmer que vous avez bien eu le message (comme ça je n'appelle que celles qui ne l'ont pas eu pour leur éviter de se déplacer pour rien!)?

Ulysse from Bagdad

On a bien fait de reporter notre rencontre, du coup j'ai pu lire le Schmitt que j'avais emprunté ;-)

Lecture rapide et agréable dont la forme m' a autant gênée qu'elle m'a plu.

C'est l'épopée d'un jeune irakien, Saad Saad, qui, à l'inverse d'Ulysse, quitte son pays devenu invivable pour gagner l'Europe et plus précisément l'Angleterre. L'histoire reprend les grandes étapes de celle d'Homère et le récit est écrit sous forme de fable (philosophique). J'ai notamment adoré le personnage du père qui meurt au début du roman et revient parler avec son fils et l'accompagner dans son périple. Mais j'ai parfois eu du mal avec le ton léger de la fable devant une histoire aussi difficile.

Pour le plaisir, je vous livre un morceau choisi, dialogue entre le père et le fils :

"Je me souviens qu'un samedi de janvier où, levés tôt, nous devions nous rendre chez un oncle qui séjournait loin, il me demanda en se rasant :

- Alors, mon fils, tel le divin Ulysse, tu frémis devant l'aurore aux doigts de rose, non?

- Pardon, Papa?

- Tu te gèles pas le cul à cinq heures du matin?

Résultat : j'adorais la compagnie de notre père car il s'exprimait toujours de façon imagée."

Stéphanie L

    

 

Attention changement de date!

Coucou les filles, 

je vous confirme le changement de date de notre rencontre qui devait avoir lieu ce soir et qui aura finalement lieu le 20 mai.

Pouvez-vous me confirmer que vous avez bien eu le message?

Stéphanie

à poil en civil

On se voit bientôt et je m'aperçois que je n'ai pas lu grand chose ce mois-ci! Je me suis accrochée au polar déjanté A poil en civil que je n'ai finalement pas terminé... Le début m'avait pourtant bien fait rire, et pour cause, ça démarre fort :

Pendant que Tina assassine son mari en ajoutant du verre pilé et du débouche-évier dans ses céréales, Tony Zank balance sa vieille mère par la fenêtre de la chambre de sa maison de retraite. On découvre aussi l'inspecteur, un ex-toxico qui ne supporte pas la police.

On se marre à chaque page, pour ne pas dire à chaque ligne. Au début en tout cas... Parce qu'au bout d'un moment, je me suis lassée : je trouve que l'auteur en fait trop et finalement n'a pas eu lieu pour moi le déclic qui fait qu'on ne peut plus lâcher le polar en cours avant de l'avoir terminé...

Stéphanie L

Soudain dans la forêt profonde, Amos Oz

C'est une fable : l'histoire se déroule dans un village, puis dans la forêt qui l'entoure. Les animaux ont déserté les humains, plus un oiseau, plus un chat, une vraie misère. On raconte que Nemi, le dieu de l'affaire, les a emmenés un jour, et qu'il punit tout individu pénétrant la forêt en le faisant disparaître ou en le rendant fou. Deux enfants vont transgresser l'interdiction d'y entrer et découvrir la vérité ... La faiblesse de l'oeuvre, c'est sans doute sa part morale, un peu trop longue à mon goût, mais quel régal dans l'écriture ! On voudrait lire encore une bonne centaine de pages de ces descriptions de forêt ... ensorcelantes :o) ! J'apporte au prochain rendez-vous !

Stéphanie R.

J'ai glissé ce roman dans ma valise pour quelques jours de vacances et ne l'ai pas regretté, malgré une histoire difficile parfois tragique. D'emblée, le thème de la recherche des origines m'a emballée. Je me suis tout de suite attachée aux personnages si bien décrits dans leurs joies, leurs souffrances, leur recherche de la vérité pour certains, et leur enfermement pour d'autres. Enfant, je me souviens avoir entendu parler de cette période de dictature en Argentine et cette lecture m'a permis de la découvrir avec un regard d'adulte.

Catherine V.

La grand-mère de Jade

J'avais repéré depuis quelque temps ce bouquin que Catherine a apporté aux derniers buveurs de mots. Même si ce qu'elle en a dit avait un peu refroidi mon envie de le lire, je me suis lancée dans celui-ci en premier et j'avoue que j'ai également été un peu déçue... 

Jade a trente ans et décide de prendre sa grand-mère sous son aile, pour lui éviter la maison de repos. Mamoune, savoyarde octogénaire, arrive donc chez sa petite-fille à Paris. Et une nouvelle vie commence pour toutes les deux. Jade, qui a écrit un roman refusé par plusieurs éditeurs, va découvrir derrière la façade de sa  gentille grand-mère, une femme qu'elle ne connaissait pas, une "lectrice assidue, une amoureuse des livres", qui a toujours caché sa passion des livres, inavouable à l'époque pour une femme de son milieu.

J'aime bien le début du livre et surtout la fin. La fin réserve une belle surprise que je n'avais pas vu venir, pourtant prévenue! Et donne son épaisseur au roman qui sinon serait un peu fade. 

C'est tout de même un beau roman sur la lecture et surtout sur l'écriture. Mais justement, quelque chose me gêne dans l'écriture de cette auteure, et je lui reprocherais ce que son personnage reproche à certains auteurs : "Elle comprenait que certains, tout occupés à s'écouter écrire, n'avaient pas vu disparaître leur histoire derrière la beauté d'une écriture ciselée mais vidée de sa chair."  

Stéphanie L.

  

  

La douce empoisonneuse

Ce n'est pas l'Islande, mais la Finlande qui sert de cadre à cette histoire savoureuse : le topo ? une mamie harcelée par trois bonhommes qui ne sont pas sans rappeler les déglingués de "à poil en civil", se concocte un poison mortel histoire de se suicider si les trois voyous remettent une fois de trop le couvert... C'est très fortiche d'arriver à raconter des scènes parfois dures (une au début en particulier), et en même temps de les faire basculer dans la loufoquerie la plus totale ! C'est léger (il est fort), drôle (si si), plein d'ironie... J'ai trouvé l'ensemble rafraîchissant :o) ! Je l'amènerai à la prochaine rencontre ...

Stéphanie R.

Bonjour les filles, la grippe ne m'a pas empêché de lire malgré une fâcheuse tendance à l'endormissement sur le livre. J'ai dévoré et adoré "La tête en friche"qui m'a fait beaucoup de bien au moral qui a un peu tendance à me laisser tomber en ce début de printemps...malgré cela j'ai beaucoup aimé la lecture d'"Hiver arctique"le dernier polar d'Indridason. Le sujet n'est certes pas très drôle (meutre d'enfant),c'est l'hiver(très froid) en Islande, mais l'ambiance du livre m'a plu, l'avancée de l'enquête et son aboutissement très étonnant, la description de la société islandaise et toujours ses personnages qu'on découvre petit à petit au fil des lectures. J'amènerai à notre prochaine soirée, le dernier livre de Dennis Lehanne "Un pays à l'aube". Gros pavé de 700 pages que j'ai lu avec plaisir également. Ca se passe aux Etats Unis dans les années 1920 après la guerre, sur fond de syndicalisme et racisme, deux personnages qui n'ont rien à voir ensemble vont se rencontrer. Une longue et bonne lecture.

Catherine V.

Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osorio

Y'a pas foule en ce moment sur le blog! Vous lisez plus les filles? Moi j'avoue que j'ai pas lu grand chose : en ce moment je dors dès que ma puce dort aussi! Mais je me décide à faire un petit article sur un bouquin que j'ai déjà amené et que personne a repris :

Luz ou le temps sauvage :

Je l'ai acheté à la librairie-goûter de St Florent le Vieil et j'ai beaucoup aimé cette lecture.

Je vous resitue l'histoire : Luz est née en Argentine en 1975, sous la dictature militaire, au moment de la violente repression contre les militants qui s'opposent au gouvernement. A vingt ans lorsqu'elle accouche de son premier enfant, elle décide de chercher la vérité sur l'histoire de sa naissance qu'elle sent liée à l'histoire de son pays. Elle a le sentiment d'être une enfant de disparue. Le roman commence par l'aboutissement de son enquête avant d'entamer un retour en arrière depuis sa naissance.

Le début est assez confus et il n'est pas facile de comprendre "qui est qui" et "qui parle de qui" mais je n'ai pas regretté de m'accrocher car la suite se lit d'un souffle : l'enquête nous prend rapidement aux tripes, un peu comme dans un thriller.

Stéphanie L

La tête en friche - Marie-Sabine Roger

A mon tour de dire tout le bien que j'ai pensé de ce roman ;-) Comme toutes celles qui l'ont lu, j'ai beaucoup aimé et je l'ai lu très très vite. Et comme Stéphanie http://buveursdemots.blogspot.com/2009/02/la-chance-elle-est-pas-communiste.html c'est le langage qui m'a vraiment séduite plus que l'histoire en elle-même! Je dirais même qu'on sent que l'histoire est un prétexte à jouer avec le langage. Un vrai plaisir de lecteur de sentir comme l'auteure s'amuse avec les mots et les savoure. Des images à toutes les lignes et puis la métaphore de la tête que l'on peut cultiver comme la terre, filée tout le long du roman, évidemment ça touche mon âme de jardinière! C'est un livre à déguster, un livre pour les buveurs de mots quoi!

Stéphanie L

Et au passage, j'ai enfin compris le titre de l'article de Stéphanie (la chance elle est pas communiste) qui était resté obscure pour moi...

A perte de vue d'Aurélie Dauvin

Aurélie est née avec les yeux blancs. Son champ visuel est plus que rétréci. Son avenir s'avère compliqué. Mais c'est sans compter sur son immense appétit de vivre et de découverte. Sa force, elle la puise dans l'amour de ses parents qui ne font aucune différence entre elle, son frère jumeau et sa petite soeur. Aurélie est avide de faire comme les autres. Ses choix sportifs, d'avenir suscitent l'admiration. Elle est un exemple de courage et de "dépassement de soi". C'est la preuve que tout est possible, car aujourd'hui, elle est professeur de français dans un lycée. Que de difficultés elle a dû surmonter dans ce monde de voyants, qui, eux ne voient qu'avec les yeux!

C'est un livre d'une grande lucidité : un vrai combat.

Je l'apporterai à notre prochain RDV.

Jackotte

Un oeil sur notre bibliothèque ...

Salut à toutes,

ça y est, nous avons une fenêtre supplémentaire : c'est une petite vue de nos livres sur Babelio. J'ai arbitrairement choisi des lectures dont je sais qu'elles ont séduit la plupart d'entre nous, mais nous pouvons afficher d'autres couvertures de manière aléatoire, afficher plus de livres, afficher des étoiles en guise de notes ... bref, les possibilités sont nombreuses :o) !

Stéphanie L. a démarré l'inventaire, j'ai poursuivi un peu, mais cela ne suffit pas du tout pour retrouver toutes nos lectures : à vous ! Si vous avez du mal avec le site Babelio, vous pouvez me contacter par mail sans problème ;o) !

Stéphanie R.

Cypora Petitjean-Cerf, suite et fin

Je viens également de terminer le dernier roman de Cypora Petitjean-Cerf, Le Film.

J'ai beaucoup aimé, encore un livre très différent des autres du même auteur. L'histoire se passe dans le nord de la France, où une instit fraîchement arrivée décide de monter un film documentaire avec sa voisine Gisèle, pour se changer les esprits de ses élèves qu'elle ne peut plus supporter. Elles vont se filmer à tour de rôle et raconter leur enfance.

J'ai adoré la galerie de personnages de ce roman. Ils sont tous très particuliers, certains un peu déjantés, pas toujours crédibles d'ailleurs. Ils vont tourner autour de Ruth (l'instit) et de sa caméra et ce film va devenir pour beaucoup une vraie obscession...

Stéphanie L.

Mensonges

Dans mes dernières lectures,

• Mensonges de femmes que j'ai emprunté à Catherine la dernière fois. 

J'ai aimé cette lecture mais j'ai mis du temps à rentrer dans l'ambiance du roman, j'ai beaucoup plus apprécié la deuxième partie et j'ai même carrément dévoré la fin! Par contre j'ai pas vu trop d'intérêt au fil conducteur du mensonge, que j'ai trouvé très superficiel...

 Stéphanie L.

Le musée de la sirène

J'ai lu hier matin (bah oui il faisait tout gris , j'avais pas envie de sortir de sous ma couette!) Le musée de la sirène. C'est le premier roman de Cypora Petitjean-Cerf (mais non, je fais pas une fixette, il ne m'en reste d'ailleurs encore un de cette auteure à lire;-) ).

C'est un récit fantastique : un jour Annabelle plonge sa main dans l'aquarium d'un restaurant chinois et attrape une sirène qu'elle ramène chez elle et installe dans son lavabo. C'est le point de départ du récit, la narratrice raconte sa cohabitation avec la sirène qui grandit de jour en jour et bouleverse sa vie.

J'ai beaucoup aimé ce roman original et envoûtant qui m'a rappelé L'Écume des jours.

Stéphanie L

la vie d'une autre

Bon, bon, bon, alors moi j'ai un avis mitigé sur ce livre, l'idée de l'amnésie m'a séduite car il serait intéressant d'oublier (juste un moment ) quelques années de sa vie histoire d'avoir un regard différent et vraiment nouveau sur son existence, d'abandonner un instant la routine et les "vieux dossiers" qui peuvent nous empoisonner le quotidien (quoique personnellement y'en a pas tant que ça...) En revanche j'ai trouvé l'écriture parfois un peu mievre et repetitive. C'est beau l'amour mais besoin d'en faire des tonnes, non?

Helene

L'école de la dernière chance - Cypora PetitJean-Cerf

Cypora PetitJean-Cerf, ça ne vous dit rien? Mais si, c'est l'auteure du roman Le Corps de Liane que j'ai tant aimé (et qui ne vous a pas emballé ;-)!). Et bien j'ai découvert qu'elle était aussi prof de français et qu'elle travaillait en classe-relais. Elle a tenu son journal de bord pendant un an, de Septembre 2003 à Juin 2004 et l'a publié sous le titre L'école de la dernière chance.

J'ai lu ce bouquin en deux jours, subjuguée. Une classe-relais est censée accueillir des élèves en rupture scolaire mais dans les faits elle devient parfois (souvent?) un "dépotoir pour collégiens devenus "ingérables"."

L'auteure nous rapporte des petites scènes, elle y dépeint son quotidien et celui de ses élèves. Son témoignage m'a beaucoup touchée, on y ressent toute la difficulté d'enseigner à ces élèves particuliers mais aussi la satisfaction profonde que peuvent apporter chaque petite victoire. Et avec elle, on s'attache à ses élèves pourtant si difficile (voire impossible!) à gérer...

Stéphanie L

FESTIN DE MIETTE; Marine BRAMLY

ah ah, on ne m'arrête plus maintenant!!!
ce livre nous entraine dans une histoire d'amitié pas banale, qui commence entre deux jeunes filles que tout oppose. on comprend peu à peu la relation particulière qui les lie et on est entrainé dans ce rapport si particulier. on oscille vite d'un extrême à un autre, comme sophie, jeune femme frustrée et admirative de Deya son amie. on peu aussi bien passer de l'amour à la haine, de l'ignorance au machiavélisme...une palette de comportements et de (re)sentiments humains très variée.
je ne dirais pas que c'est de la grande littérature mais on se laisse peu à peu gagner par l'histoire malgré certains moments où on est un peu paumé.
à tenter, je vous le présenterai le 11!
bizzz, Lise

dernières lectures

ça y est!!! j'ai enfin compris le fonctionnement de ce truc!!! oui je suis un peu trop "old scool"!
merci stephanie L. pour tes conseils!
bref, j'ai dévoré Les Invités de l'île de Vonne van der Meer: un pur bonheur mais je m'en mord les doigts, j'aurais adoré le lire pendant mes vacances au bord de la mer la semaine prochaine.
tout se passe dans une maison de vacances qui abrite des tranches de vie au fur et à mesure qu'elle est louée. on entre dans cette maison en même temps que les personnages et on ne veut plus en sortir. ou alors seulement pour aller se frotter à ces paysages nordiques, si froids et en même temps si généreux...un vrai bonheur!
je me garde la suite pour les vacances!
bizzz, Lise
ps: pour mettre la couverture, je ne sais pas comment faire!!!

Je viens de terminer la lecture de "Noir de Lune" et je suis bien contente d'être allée jusqu'au bout. La lecture du début m'a mise dans de drôles d'état. J'ai lu par petites doses en me disant à chaque fois que j'allais laisser tomber pour finalement lire la fin en quelques heures. Remarquez, rien de simple dans le fait de tuer sa mère et de ne plus trop savoir quoi faire du cadavre!!!

Catherine

Noir c'est noir... et extra

Pas facile de laisser un commentaire... Michelle, j'ai lu les aventures de l'indien, et je l'ai trouvé chouette moi aussi ;), quant aux "buveurs de mots" d'Alain Rémond, c'est un sale copieur ;), mais la bibliothèque de son Pierre, c'est un rêve !

Je suis plongé dans deux polars en ce moment : "Haka" et "1980". Les deux m'attrapent au ventre d'une telle manière que je n'arrive pas à en lâcher un pour finir l'autre. C'est évidemment tout ce qu'il y a de plus charmantissime : corruption, humains démolis, avilis, corps de femmes disloqués, rythme syncopé et haletant, et de la belle prose, percutante et ourlée... J'adore ;o) ! Pourvu que j'aie terminé les deux pour la rencontre prochaine !

Slumdog millionnaire ou Les fabuleuses aventures...

Dès qu'un livre sensass est publié, il faut qu'Hollywood s'en empare !

Bon, on ne va tout de même pas s'en plaindre... quoi que... J'espère juste que le film est vraiment à la hauteur du livre que j'ai dévoré. Il s'agit donc des "Fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire" (le film ne le fait devenir que millionnaire) de Vikas Swarup. Quel délice ! En lisant cette histoire, je pensais à Candide (au fait, quelqu'un a-til ce libvre ? je vousdrais le faire découvrir à Manon), en plus moderne et la morale en moins. Il fait aussi découvrir la culture indienne, on y découvre même les dessous de Bollywood qui ressemble à s'y méprendre à son presque homonyme.

Merci Catherine pour ce livre passionnant ! Je suis impatiente que quelqu'un d'autre le lise afin de partager nos sensations.

Michelle

"Pour les assoiffés de livres..."

J'ai (malheureusement) terminé Les Déferlantes. Dur dur de se replonger dans un autre bouquin après une telle lecture, vraiment envoûtante. J'ai quand même commencé Les romans n'intéressent pas las voleurs d'Alain Rémond. L'écriture manque de relief à mon goût mais j'y ai trouvé la description d'un lieu très improbable! Je vous laisse le plaisir de le découvrir :

"Saint-Jean-des-Eaux : une rue principale, quelques ruelles emmêlées autour de l'église. Une place devant l'église. Et, sur la place, entre l'épicerie et le bar-tabac, la librairie. Incongrue, dans ce gros village qui essayait de ressembler à une petite ville. Miraculeuse, pour les assoiffés de livres. Et justement, Pierre le libraire, portait un grand tablier bleu, un tablier de caviste.

- Les livres, ça se déguste comme les bons vins, nous a-t-il expliqué plus tard, autour d'un saucisson vin rouge. Je fais de l'oenologie littéraire.

Il portait aussi un béret. Et des moustaches en guidon de vélo. Sa librairie s'appelait Les Buveurs de mots. Elle n'était pas grande, mais bourrée à craquer, du sol au plafond, des murs aux murs. On pouvait y rester enfermé et lire sans arrêt jusqu'à la fin de ses jours. Des livres de toutes sortes, tout frais sortis ou sent le vieux et la poussière."

Stéphanie L

Les déferlantes- Claudie Gallay

J'arrive presque au bout de ma lecture. J'ai du mal à lâcher ce roman, et pourtant, plus j'avance dans l'intrigue, plus je m'attache aux personnages et moins j'ai envie de le terminer... Faire durer un peu le plaisir...

L'intrigue se passe à La Hague. C'est drôle, j'ai pourtant l'impression d'un lieu clos, étouffant. L'atmosphère du roman sans doute...

Et par moment l'envie furieuse d'aller faire un tour là-bas, d'entrer boire un café chez Lili, de regarder la mer, de sentir le vent se lever...

Stéphanie L.

La chance elle est pas communiste

Je crois que je viens de trouver l'un de mes gimmicks de lecteurs : y a pas à dire, dès que le langage est un peu fleuri (ou potager ;o), la bonne blague!), je suis conquise, et m'étonnerait pas que j'ai l'objectivité qui chuinte : je crois qu'il y a du bon sentiment pas forcément agréable dans La tête en friche, mais je n'en ai cure, figurez-vous, parce que l'auteure a un joli sens de la formule, et aussi du comique de situations qui fait que je me régale. Allez, je vous en livre un petit morceau, très à propos forcément, en cette période de répertoriage de graines ;) :


Je repense à ce mot, inculte - Qui n'est pas cultivé. Voir : friche - qui m'était venu dans la tête, un jour, pendant que je parlais avec Margueritte. Et au rapport qu'il y a entre la culture des livres et l'autre, des topinambours. C'est pas parce qu'on ne cultive pas un terrain qu'il n'est pas bon pour les patates ou autres. Faut pas croire, c'est pas de bêcher qui rend le sol meilleur : ça le prépare seulement à bien recevoir les semis. Ça l'aère. Parce que si le terrain est trop acide, trop calcaire ou trop pauvre, il prendra pas n'importe quoi, de toutes les façons.


Je sais ce que vous allez me répondre. Vous allez me faire, Et l'engrais ?


L'engrais je vais vous dire : vous pourrez bien en foutre un tombereau, si la terre est mauvaise, elle le restera. D'accord, au bout du compte, et en suant des gouttes, vous en ramasserez trois-quatre, des patates. Grosses comme des billes. Alors que si vous avez une terre grasse, noire, avec des mottes lourdes qui se retiennent aux doigts quand on veut l'effriter, celle-là, même sans engrais, elle vous donnera quelque chose. Sans vous parler du savoir-faire de celui qui jardine. (...)


Ce qui me fait aller vers la conclusion que pour les gens, c'est du pareil au même : c'est pas parce qu'on est inculte qu'on est pas cultivable. Il suffit de tomber sur un bon jardinier. Si c'est un mauvais, qui n'a pas le doigté, il vous gâche.


Enfin, c'était deux ou trois idées qui me sont arrivées sans que j'y prenne garde.


Réfléchir, ça m'aide à penser.

Stéphanie R.

Jean Teulé, c'est pas ma tasse de thé!

J'avais emprunté Le magasin des suicides qui avait tourné et qui avait plu. Je m'attendais à un livre drôle, plein d'humour noir, j'avais été très déçue...

J'ai fui Le Montespan et surtout Je, François Villon : s'il avait écoeuré Hélène, c'était même pas la peine que j'essaye. J'ai pas osé ouvrir Darling, j'ai bien senti à ce qui en avait été dit que la lecture en serait éprouvante. 

Alors j'ai essayé Les lois de le gravité. C'était pas censé être drôle ni trash donc je pouvais y aller.

Et bien effectivement pas d'émotions fortes. Pas d'émotion du tout en fait... Je me suis ennuyée avant la fin et j'ai laissé tomber.

Voilà, je crois que Teulé c'est pas ma tasse de thé! 

Stéphanie L.

TONINO

Je viens de me connecter sur le blog et découvre la vidéo de Tonino. Ce matin-même j'ai (déjà) terminé la lecture de La Commedia des ratés...un petit moment (trop court) de plaisir. J'ai été étonnée en l'écoutant de son ton très sérieux alors qu'il est plutôt comique dans son écriture.

Catherine V.